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14 mars 2017
« Ce n’est plus un secret que les bactéries résistantes aux antibiotiques communément connues comme super-bactéries sont en hausse. Cela a d’ailleurs sérieusement interpellé la communauté médicale. L’une des plus grandes causes à l’origine de cette épidémie est la sur-utilisation d’antibiotiques sans discrimination. En 2015, dans une tentative de régler le problème, la Maison Blanche a émis un plan pour diminuer de moitié, à l’horizon 2020, l’utilisation inappropriée d’antibiotiques. C’est un objectif ambitieux et louable mais, étant à l’orée de 2020, qui n’est pas susceptible d’être atteint. Le problème de la sur-utilisation d’antibiotiques c’est qu’elle est incroyablement répandue. En fait, une étude faite par les Centers for Disease Control and Prevention (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) et les organisations partenaires, publiée dans le Journal of American Medical Association (JAMA), a récemment confirmé que jusqu’à 30% de tous les antibiotiques prescrits aux USA sont complètement inutiles. NDT : La France a commencé à lutter contre ce problème depuis quelques années déjà… En analysant les dossiers des médecins et des services d’urgence dans tout le pays, les chercheurs ont déterminé qu’environ 47 millions de prescriptions excessives sont émises chaque année pour des états de santé qui n’ont aucun besoin d’antibiotiques, plus particulièrement les infections virales des voies respiratoires. Dans un effort pour apaiser les patients qui ressentent le besoin de recevoir un médicament pour leurs symptômes, alors qu’en fait le seul traitement est le temps et leur propre système immunitaire, les médecins mettent leurs patients en danger de réactions allergiques potentiellement dangereuses, et parfois même du sérieux pathogène Clostridium difficile. » [Suite ci-dessous]
C’est ainsi que commence un article publié par Mike Adams.
Il y a pourtant une solution naturelle (souvent gratuite) et à portée de nos mains. Une plante merveilleusement odorante que vous pouvez, comme moi (dans le Centre de la France), trouver à l’état sauvage dans la campagne et les petits chemins où vous faites des promenades de santé (aussi loin que possible de toute pollution aérienne ou terrestre), si vous n’avez pas de jardin ou ne la cultivez pas en pots. D’ailleurs, dans quelques semaines je pense pouvoir déjà apercevoir quelques petites nouvelles pousses.
Mike Adams nous rappelle donc toutes les qualités de cet antibiotique dans l’article que j’ai commencé à vous traduire ci-dessus et dont vous lirez la suite ci-dessous. Ces qualités méritent le détour et toute notre attention :
[Suite de l’article commencé ci-dessus] – Mais il y a une solution naturelle au problème que Stavros Saripanidis, consultant en obstétrique et gynécologie à Thessalonique, en Grèce, souhaite rappeler à ses collègues : l’huile d’origan. Stavros Saripanidis désigne l’huile d’origan ainsi : un « fongicide et bactéricide extrêmement puissant sur un large spectre » qui n’a aucun effet secondaire. Et le meilleur, contrairement aux antibiotiques, c’est qu’elle n’a jamais provoqué de résistance aux antibiotiques. Bien sûr, comme on peut s’y attendre, les principaux médias n’ont jamais rien fait pour promouvoir cet antibiotique naturel.
Donc, qu’est-ce qui rend l’huile d’origan si puissante ? C’est son ingrédient actif : le carvacrol.
En 2012 des chercheurs de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas, ont publié une étude dans le journal PLOS ONE, dans laquelle ils ont examiné les propriétés antimicrobiennes du carvacrol contre le plus courant des pathogènes d’origine alimentaire, le campylobacter jejuni. Ils ont conclu que le carvacrol bloquait efficacement les effets destructeurs des cellules eukariotiques sans interférer avec le fonctionnement des cellules saines. Ils ont noté : « Les résultats élargissent le spectre de l’activité antimicrobienne du carvacrol et soutient le potentiel du composé pour une utilisation dans les stratégies de prévention d’une nouvelle infection« .
Une autre étude de 2012, cette fois par des chercheurs de l’Université du Connecticut et publiée dans l’International Journal of Food Microbiology, a observé les effets d’antimicrobiens d’origine végétale, l’un étant le carvacrol, contre un autre pathogène d’origine alimentaire, le Listeria monocytogène (LM). Les trois furent validés comme étant efficaces in vitro, et leurs résultats ont suggéré que ces antimicrobiens pouvaient potentiellement être utilisés pour contrôler l’infection LM, bien qu’ils aient noté que des études in vivo étaient nécessaires pour valider les résultats.
Une troisième étude, dirigée par l’Université d’Arizona en 2010, et publiée dans le Journal of Food Protection, a examiné les effets du carvacrol et d’un autre antimicrobien naturel contre la Salmonelle résistante aux antibiotiques. Leur étude a montré que les deux antimicrobiens inactivaient tous les pathogènes.
En plus d’être un « antibiotique naturel », le carvacrol a aussi montré qu’il protégeait le foie et était un antioxydant puissant. (Une femme a guéri son psoriasis avec l’huile d’origan sauvage – récit)
D’autres bénéfices pour la santé du carvacrol incluent la réduction de la douleur et de l’inflammation. C’est aussi un traitement naturel très efficace pour les problèmes respiratoires et l’asthme.
Ceux qui souffrent d’infections à levures, ou Candida Albicans, le considèreront comme un remède naturel très efficace.
Un autre problème qui hante des millions de gens est le cholestérol. C’est l’oxydation du cholestérol LDL qui provoque le rétrécissement des artères. L’huile d’origan* prévient ce processus, et par conséquent contribue à des niveaux normaux de cholestérol.
Et finalement, une étude conduite en Géorgie et publiée dans le journal Georgian Medical News, a trouvé que le carvacrol abaissait efficacement le sucre sanguin pour ceux qui souffrent du diabète, sans avoir aucun effet secondaire destructeur.
Il y a clairement une quantité de raisons de garder toujours l’origan dans votre arsenal de remèdes naturels.
* Il s’agit de l’huile essentielle d’origan à choisir absolument en qualité Bio ou sauvage. Vous pouvez l’utiliser avec bonheur en cuisine : attention une goutte suffit !
Sources:
BMJ.com
CDC.gov
NCBI.NLM.NIH.gov
NCBI.NLM.NIH.gov
NCBI.NLM.NIH.gov
NCBI.NLM.NIH.gov
Natural.news
(Traduction de cet article)