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Santé

Sucrants artificiels : prise de poids, maladies… (vérités ignorées par les fabricants)

27 janvier 2017

Dans l’article ci-après Brian Clement, co-directeur de l’Institut de santé Hippocrate, nous rappelle les péripéties et les effets constatés des sucrants artificiels :

Quand les ventes de « Pepsi Diet » (le Pepsi « régime » !) ont commencé à chuter en 2005, et ont continué à chuter chaque année depuis, les cadres de PepsiCo ont frénétiquement essayé de trouver pourquoi. Il s’avéra que la raison en était que les consommateurs avaient entendu parler des problèmes de santé associés à l’aspartame, le sucrant ajouté au Pepsi Diet, et qu’ils ne lui faisaient plus confiance ou ne le souhaitaient pas dans leur corps.

Vendu sous des noms tels que Equal et NutraSweet, l’aspartame a été largement étudié, avec une recherche soutenant et contestant à la fois sa sécurité pour les humains. Les problèmes de santé impliqués dans l’utilisation de l’aspartame vont des maux de tête et de la dépression à la perte de mémoire, au gain de poids et à l’obésité, et même aux problèmes neurologiques et au cancer.

C’est avec suffisamment de doutes émergeant au sujet de son impact sur la santé que selon une échelle de ressenti, sur Twitter, allant de 0 à 100, avec Noël classé 88 et le Congrès U.S. classé 38, que l’aspartame se trouve classé 22, selon Beverage Digest le suiveur de l’industrie.

Alors le fabricant de la boisson sucrée a décidé en avril 2015 de remplacer l’aspartame dans le « Diet Pepsi » par du sucralose, un autre sucrant artificiel mieux connu sous le nom Splenda. Ce sucre chloré est une substance posant presque autant de questionnements sanitaires que le sucrant qu’il remplace.

Par exemple, en Israël une équipe de scientifiques a testé sur des animaux de laboratoire* la gamme entière des sucrants artificiels non-caloriques, incluant le sucralose, la saccharine et l’aspartame. Ils ont utilisé des doses correspondant à la prise quotidienne acceptable pour les humains fixée par la F.D.A. Ils ont aussi poursuivi par des expériences utilisant des volontaires humains pour confirmer les découvertes sur les animaux.

Ils ont publié leurs découvertes dans un numéro d’octobre 2014 du journal scientifique « Nature », concluant que plus de sucrants artificiels utilisés, plus on trouve de croissance bactérienne associée au diabète de type 2. D’autres marqueurs du diabète –augmentation du sucre sanguin et intolérance au glucose– ont aussi été induits par les sucrants artificiels utilisés dans un groupe de 381 humains volontaires.

« Nos découvertes suggèrent que les sucrants artificiels non-caloriques peuvent avoir contribué directement au développement de l’exacte épidémie [obésité] qu’ils étaient supposés combattre » a commenté Eran Segal, un co-auteur de l’étude faite avec le Weizmann Institute of Science.

Les scientifiques ont spéculé sur le fait qu’absorber des sucrants artificiels augmente le nombre des espèces bactériennes vivant dans les intestins qui stockent l’énergie sous forme de graisse, conduisant à l’obésité et comme conséquence au diabète de type 2. Il se pourrait aussi que les sucrants suppriment la croissance d’autres types importants de bactéries inclus dans la prévention de la résistance à l’insuline.

Plutôt que de soulager les conditions métaboliques liées à l’obésité, comme les sucrants artificiels étaient supposés le faire en remplaçant le sucre dans les boissons sucrées et dans une gamme d’aliments transformés, ces produits chimiques contribuent en fait au développement des problèmes précis de santé en intervenant dans l’équilibre des bactéries saines et malsaines dans l’intestin. L’agro-alimentaire et les fabricants de boissons sucrées ont juste substitué un démon destructeur de santé par un autre.

« Les sucrants artificiels, qui sont présents à haute dose dans les sodas de régime, sont associés à une plus grande activité dans les centres de plaisir du cerveau, par conséquent ils altèrent le plaisir qu’une personne expérimente à partir des goûts sucrés. » a observé un rapport de 2014 par l’École de santé publique Johns Hopkins Bloomberg. « En d’autres termes, parmi les gens qui boivent un soda « de régime »,  les capteurs du sucre dans le cerveau peuvent ne plus fournir une jauge fiable de la consommation d’énergie parce que le sucrant artificiel déconnecte le contrôle de l’appétit. Avec pour résultat que la consommation de boissons de régime peut aboutir à une augmentation de la prise générale d’aliments. »

Ainsi que l’indiquent de récentes preuves, c’est encore pire ! Des chercheurs de l’Université de l’Iowa, des hôpitaux et des cliniques ont utilisé les dossiers de santé de presque 60.000 participant (femmes post-ménopausées) à l’Initiative pour la santé des femmes pour déterminer l’impact de tous les sucrants artificiels sur la santé cardiaque. Écrivant dans un numéro d’avril 2015 du Journal de la médecine interne générale, les 10 scientifiques impliqués dans l’étude ont trouvé un lien clair entre la prise de boissons sucrées et les maladies cardiovasculaires et la mort consécutive parmi les femmes post-ménopausées.

Celles des femmes qui consommaient deux ou plus de boissons de régime étaient 30% plus susceptibles d’expérimenter un accident cardiovasculaire (attaque cardiaque ou AVC) et 50% plus susceptibles de mourir d’une maladie cardiovasculaire comparées aux femmes qui ne consommaient pas de boissons de régime contenant des sucrants artificiels.

Ces études sont juste le début d’un cycle permanent de recherche intensive sur le rôle que jouent les sucrants artificiels dans la stimulation des problèmes de santé. « Les sucrants synthétiques chimiques sont généralement malsains pour la consommation humaine. » avertit le Dr James Bowen, qui a étudié ces substances depuis deux décennies après avoir trouvé que l’aspartame avait déclenché sa maladie de Lou Gherig (ou « maladie de Charcot »). « Ne soyez pas déçus. Ces produits chimiques sont toxiques.«

* L’institut Hippocrate NE SOUTIENT PAS ni n’approuve les tests sur les animaux.

(Traduction de cet article)

CONCLUSION : Tous les sucres concentrés étant déconseillés tant qu’à en consommer, de temps à autre, il vaut mieux les choisir « naturels », bio, et ayant subi le moins de transformations possibles, comme ceux que vous trouverez ici !

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